08 mars 2022

FO qu’on parle du 8 mars !

Le 8 mars ? C’est-à-dire ? Ne serait-ce pas la journée de la femme ? Celle où fleurissent promotions sur les épilations, les mixeurs ou bouquets de roses offerts.

Ou peut-être la journée des droits de la femme, ou plutôt des femmes. Oui, celles qui ne sont que la moitié de la population ! Et pourtant les Nations Unies ont instauré cette journée en 1977, dans la suite de l’année de la femme en 1975.

45 années plus tard, la question des droits des femmes est toujours d’actualité.  Bien des personnes pensent que ceux-ci sont acquis, résolus, ancrés. Mais comme nous le savons déjà en tant que syndicalistes, aucun droit n’est immuable. La marche anti-avortement d’il y a quelques semaines à Paris est un exemple dans une multitude frisant l’étouffement. Toute victoire pour les droits des femmes est l’issue de longs combats et demandera une veille constante pour la conserver.

Maintenant, une question essentielle : quel est le rapport avec Force Ouvrière ? Cette question est aussi simple que sa réponse : les droits des femmes concernent de nombreuses sphères, dont celle du travail. Harcèlement, environnement sexiste, inégalité salariale, discrimination, emplois précaires, plafond de verre… La liste est interminable. Et concerne toutes les femmes, certes à différents niveaux, mais toutes quand même.  

Alors que faire ? Si nous commencions par écouter les principales concernées, les femmes, cela serait un bon début. Sinon, comment pourrions-nous envisager l’égalité entre les sexes si nous ne prenons pas en compte leurs revendications ? Celles-ci ne pourront qu’apporter du positif à notre société, et donc à notre monde du travail.

Comment se fait-il aujourd’hui que malgré des lois, des syndicats, des référents, des mouvements féministes et l’évolution des mentalités, nous n’ayons toujours pas atteint cette égalité ? Elle est pourtant essentielle pour toutes… mais aussi pour tous.

 

Camille RENAUD

Référente égalité FO Haute-Savoie