01 février 2018

Grève des EHPAD : une mobilisation réussie, FO ne lâche rien !

 

Communiqué Haute-Savoie FO, CGT, AD/PA


Nous étions 400 (personnels des EHPAD, familles, retraités, etc…) devant la Préfecture à ANNECY mardi 30 janvier dans le cadre de la grève nationale des EHPAD appelée par la totalité des organisations syndicales FO, CGT, CFDT, UNSA, CFTC, CGC, SUD, grève soutenue par l’AD/PA (Association des Directeurs au service des Personnes Agées), 9 organisations syndicales de retraités, France Alzheimer.


A cette occasion, une délégation composée de responsables FO, CGT et du correspondant de l’AD/PA pour la Haute-Savoie a été reçue en Préfecture par Guillaume DOUHERET, Secrétaire Général de la Préfecture et Jean-Michel HUE, Délégué Départemental de l’ARS.

La délégation est venue présenter les revendications  de la journée de grève et de mobilisation :

  • L’application de la mesure prévue par le Plan Solidarité grand âge « un agent par résident » ;
  • L’arrêt des baisses de dotations « soins » et « dépendance » se traduisant par des milliers de suppressions de postes ;
  • L’attribution immédiate des moyens reconnus comme nécessaires aux besoins ;
  • Le retrait de la réforme tarifaire de la loi dite « d’adaptation de la société au vieillissement ».


Mais la délégation a fait aussi valoir la situation particulière de la Haute-Savoie : vie chère comme par exemple les logements, bas salaires favorisant la fuite des personnels en Suisse, etc…

La délégation a indiqué la grande colère des personnels et des familles devant une situation qui s’est dégradée au fil du temps, où la dépendance a augmenté sans que  les moyens aient été mis en œuvre pour y pallier, au contraire, aboutissant à une véritable maltraitance institutionnelle.

Nous n’acceptons pas la façon dont sont traités nos anciens. Les personnels qui sont en grande souffrance ne sont en aucun cas responsables.  Il ne s’agit pas d’une question de management comme l’affirme la ministre de la santé qui a annoncé une rallonge de 50 millions, annonce ressentie comme une véritable provocation au regard des moyens à mettre en œuvre pour traiter réellement la situation catastrophique dans laquelle les pouvoirs publics ont plongé les EHPAD. Les personnels n’acceptent pas l’aumône.

Les représentants de la Préfecture et de l’ARS  ont indiqué « comprendre » nos préoccupations, qu’ils feraient remonter  nationalement nos doléances…


La délégation a indiqué que nous ne lâcherons pas.
Il s’agit d’une question de dignité !