"Pour Stéphane Renaud, délégué syndical de Force ouvrière en province, le malaise des salariés de la FNAC n'est pourtant pas que parisien. Selon lui, Paris a simplement "toujours eu un train d'avance dans la contestation parce qu'il est beaucoup plus facile pour les syndicats de se coordonner entre magasins proches et de se rendre au siège.
Mais au-delà des revendications salariales, les employés déplorent surtout la détérioration des conditions de travail. Dans le magasin d'Annecy où il travaille, Stéphane Renaud constate une baisse discrète, mais constante, des effectifs."Nous étions encore 100 il y a quatre ans, contre 80 aujourd'hui", indique le syndicaliste. Les salariés se disent en sous-effectifs constants, et doivent désormais être capables de gérer plusieurs postes à la fois....
Les métiers historiques, qui faisaient la réputation de la FNAC, ont disparu. Aujourd'hui, on nous incite à vendre essentiellement des services, notamment les garanties sur les produits techniques", ajoute Stéphane Renaud."
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